La Haute école des arts du Rhin (Hear) est un établissement associé à l’Université de Strasbourg depuis le 17 mars, à travers le contrat de site1. David Cascaro, son directeur, revient sur les motivations de ce rapprochement et les perspectives ainsi ouvertes.
Pourquoi une école supérieure d’art reconnue et rayonnante telle que la vôtre choisit-elle de s’associer à d’autres établissements ?
Ce choix est guidé par l’envie de parachever l’institutionnalisation de la Hear en tant qu’établissement public d’enseignement supérieur 2. Mais il vient aussi officialiser une relation de longue date avec l’Université de Strasbourg. Le master commun Composition et interprétation musicale, le travail d’illustration des étudiants en didactique visuelle avec la Faculté de médecine, les rencontres à travers l’association Design Rhin supérieur, les semaines de workshops avec des étudiants de la Faculté des arts, les nombreux projets menés avec le master Design de cette même faculté (parmi lesquels le cycle de conférences Graphisme technè) ou le Jardin botanique sont autant de liens tissés entre nos deux établissements. En rejoignant le contrat de site, on ne fait que recueillir les fruits de convergences multiples.
Au-delà de cette reconnaissance de coopérations existantes, il s’agit d’amplifier la dynamique…
La convention de site doit ouvrir la voie à de nouvelles collaborations. La représentation mutuelle dans les instances de décision va permettre de mieux se connaître, de se tenir informés des projets des uns et des autres. Pour la Hear, il s’agit de bénéficier de la puissance de l’institution, de la qualité de la recherche et de la capacité à mobiliser d’une véritable locomotive ! De l’autre côté, l’université a tout à gagner à croiser les disciplines et au dialogue entre enseignants-chercheurs et artistes, écrivains, philosophes... D’autant que la recherche est une nouvelle donne dans les écoles d’art.
L’intégration au contrat de site ne s’est pas faite sans réticences ?
C’est vrai, nous travaillons dans un environnement privilégié, avec 120 diplômés de master par an triés sur le volet, des équipements de grande qualité et des formations rares. Certains enseignants ont pu voir l’intégration au contrat de site comme une menace sur notre spécificité. Il faut dire que de récentes réformes déplaçant le curseur vers davantage de théorie, avec notamment la rédaction d’un mémoire obligatoire, avaient déjà bousculé nos pratiques. J’envisage le besoin de repli de l’artiste dans son atelier et l’ouverture au monde réel, dimensions symbolisées par l’école et la convention, non pas comme opposées, mais complémentaires. N’oublions pas que les deux-tiers des projets de nos étudiants sont menés hors les murs. Je me reconnais pleinement dans la politique de site, articulée autour de la communauté de l’enseignement supérieur.
Quels avantages pour les étudiants de la Hear ?
Du point de vue pratique, ils bénéficient des services comme le Pass campus, les cours de langue, l’accès à la documentation... Plus que l’ouverture de diplômes communs, mon souhait le plus cher est qu’étudiants de l’Unistra et de la Hear se croisent et que de ces rencontres naissent des envies de créations communes. Les étudiants en art ont une responsabilité d’éducation culturelle et artistique vis-à-vis de leurs pairs. À ce titre, notre projet d’intégrer l’ancienne Manufacture des tabacs avec l’École et observatoire des sciences de la Terre (Eost) et l’École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees), sur le modèle de ce qui a été fait avec Artem à Nancy, est crucial. La création d’espaces communs de restauration et de documentation propices à cet esprit d’émulation est à l’étude. Son implantation au sein de la Krutenau renforcera l’intégration de la composante strasbourgeoise de la Hear dans un campus de centre-ville.
Recueilli par Elsa Collobert
1 Outre la Hear et l’Université de Strasbourg, le contrat de site alsacien regroupe l’Université de Haute-Alsace, l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (Insa) et la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU). 2 La Hear bénéficie du statut d’Établissement public de coopération culturelle, sous la tutelle du ministère de la Culture. Ses formations sont en cours de reconnaissance dans le cadre LMD.L'Université de Strasbourg et l'association Nos quartiers ont du talent (NQT), viennent de signer un partenariat visant à accompagner l'insertion professionnelle des jeunes diplômés.
Grâce à un dispositif de parrainage par des cadres expérimentés d'entreprises mécènes de l'association, NQT accompagne les jeunes diplômés dans leur recherche d'emploi depuis 10 ans. Le partenariat engagé avec l'université permet aux étudiants fraîchement diplômés de s'inscrire concrètement dans ce dispositif et de bénéficier de ce parrainage.
Parallèlement, en lien avec les pôles d'insertion professionnelle de l'Université de Strasbourg (Service relations alumni et Espace avenir), NQT pourra mettre en place des ateliers spécifiques de découverte des métiers, de présentations d'entreprises, de techniques de recherche d'emploi, etc...
Une bonne opportunité pour les étudiants et les alumni de profiter des conseils de professionnels, du parrainage et du réseau de l'association.
Fondé en 1919 pour remettre à niveau les instituteurs alsaciens en français, l’IIEF accueille aujourd’hui au Pangloss un public cosmopolite, dont les motivations pour apprendre la langue française sont diverses. Sa directrice, Liliane Koecher, nous en dit plus sur cette institution à part.
En quoi l’IIEF bénéficie-t-il d’un statut particulier au sein de l’Université de Strasbourg ?
Nous ne sommes pas une composante à proprement parler. Au même titre que l’EM, nous fonctionnons sur un budget autonome, avec nos propres droits d’inscription. Pour la rentrée prochaine, ils sont fixés à 1 400 € le semestre. Hors du système Licence-Master-Doctorat (LMD), nous délivrons des diplômes d’université (DU), échelonnés du niveau A1 à C2 (cadre européen). Chacun des six niveaux est proposé deux fois par an, puisque nous fonctionnons au semestre plutôt qu’à l’année.
L’histoire de votre institution est singulière…
Les origines de l'IIEF, qui fêtera ses 100 ans en 2019, remontent à la restitution de l'Alsace à la France. Les instituteurs et les professeurs, pétris de culture germanique, parlent alors peu, ou mal, le français. L'idée est de les réintégrer à la République française par le biais de la langue, après plus de quarante ans d'annexion. Par la suite, notre établissement s'est aussi attaché à accueillir touristes européens et américains désireux d'apprendre le français. C'est avec ces cours d'été qu'est née la tradition des études françaises à l'Université de Strasbourg.
Qui sont les étudiants de l’IIEF ?
En plus du petit millier d’étudiants formés de septembre à mai, nous travaillons avec la Direction des relations internationales (DRI) pour accueillir les étudiants en échange pour un stage de mise à niveau de deux semaines, en août. Sans oublier les stages de perfectionnement en langue et didactique, proposés pendant les vacances scolaires et en août, selon la demande des institutions. Nous venons ainsi de mettre en place pour la première fois une collaboration avec Singapour.
Vous formez les futurs professeurs de français à l’étranger ?
Certains de nos étudiants se destinent à l’enseignement, mais pas la majorité. Traduction, tourisme, volonté d'intégrer une formation d'enseignement supérieur en France ou un emploi à l'étranger pour lequel le français est exigé... Les motivations sont multiples ! Certains apprennent le français pour le plaisir, d'autres pour pouvoir comprendre leurs enfants, leurs petits-enfants... Pour cette raison, on trouve parfois de grands différentiels d’âge dans nos classes. Et des différences culturelles – plus de 80 nationalités différentes – naissent de riches échanges. Pour certains, venus d’Asie ou des pays du Golfe, la liberté d’expression ou la place de la femme en France sont bien différents de ce qu’ils connaissent. L’un des enjeux est de leur apprendre à construire une argumentation, chose souvent inconnue pour eux. Sont aussi abordés en cours des aspects plus civilisationnels : le vouvoiement, la bise, la prise de notes… Des choses typiquement françaises !
Le rôle des professeurs de l’IIEF ne se limite donc pas à l’enseignement linguistique ?
Tous nos enseignants sont formés au français langue étrangère (FLE), mais certains ont une double compétence (histoire, droit, art, langues…). Ce qui nous permet de dispenser des modules tels que « Analyse filmique », « Histoire des révolutions françaises »… Nous sommes également centre de passation du Diplôme élémentaire de langue française de niveau B2 (Delf) et du Diplôme approfondi de langue française (Dalf) : nos enseignants sont formés à la correction de ce difficile examen.
L'actualité de l'IIEF, cette année, a été marquée par l'ouverture de ses classes aux réfugiés...
75 étudiants-réfugiés ont intégré l’IIEF cette année. Le dispositif, dont le principal intérêt est l’exonération des droits d’inscription, sera reconduit l’année prochaine et enrichi de 25 places. Les places libérées par ceux qui ont le niveau pour intégrer une formation de l’université permettront d’accueillir de nouveaux réfugiés ; les autres continueront d’améliorer leur niveau en français.
Recueilli par E. C.
Le directeur de Télécom physique Strasbourg (TPS), Christophe Collet, s’est rendu en Chine, à Wuhan, fin mars, pour sélectionner les étudiants du programme d’excellence sino-français 3+3, inscrit dans le cadre du partenariat avec Huazhong University of science and technology (Hust). Par la même occasion, la création d'un réseau d'alumni de l'école a également été décidée.
Accompagné de l’ancien directeur de TPS, Eric Fogarassy, titulaire de la chaire Unesco-European materials research societey (EMRS) portée par l’école, ils ont rencontré des représentants d’entreprises françaises implantées à Wuhan, ainsi que l’attaché pour la science et la technologie au consulat général de France à Wuhan, Philippe Maurin (ENS Lyon). La visite de l’OpenLab de PSA et du Laboratoire national de Wuhan pour l’optoélectronique (WNLO) ont permis d’imaginer de belles perspectives de collaborations, tant en terme de formation qu’en actions de recherche.
Par ailleurs, un réseau d’alumni des étudiants chinois diplômés du master Imagerie, robotique et ingénierie pour le vivant (Iriv) porté par Télécom physique Strasbourg, dont certains sont désormais en poste à Wuhan, va très prochainement voir le jour.
Suite et fin de notre série consacrée à six formations récemment distinguées par l’obtention d’un label d’excellence Idex. Enseignement novateur et expérimentation constituent les critères de sélection des masters Conception, formation, technologie de la Faculté de sciences de l’éducation et Journalisme du Centre universitaire d’enseignement du journalisme (Cuej).
« Le journaliste n’est pas un notaire, enfermé dans son étude. » Au constat formulé par sa directrice, Nicole Gauthier, le Cuej apporte une réponse conjuguant travail en mode projet et pluridisciplinarité au sein de son master Journalisme, pour en faire un laboratoire accompagnant les mutations des métiers du journalisme. Les étudiants en journalisme ont élaboré un webdocumentaire main dans la main avec ceux du DUT Métiers du multimédia et de l’internet (MMI) de Haguenau ; un module "data journalisme" a été construit en commun avec cette même formation… « Le journaliste aujourd’hui ne peut se contenter d’être un donneur d’ordres, poursuit Nicole Gauthier. Il se doit de dialoguer avec d’autres domaines et disciplines. » Dans le même esprit, les étudiants de la spécialisation radio ont travaillé avec ceux du master Didactique visuelle de la Hear, le musée Tomi-Ungerer et le collège de l’Esplanade autour du dessin de presse. Une ouverture, déjà inscrite de longue date dans les sciences sociales et politiques, qui pourrait se poursuivre, demain, vers d’autres champs disciplinaires.
L’innovation, au Cuej, on connaît : « Nous avons été les premiers à délivrer un diplôme de master de journalisme, à partir de 2007, et la première formation universitaire à avoir obtenu la reconnaissance de la profession, en 1968. » Sélection sévère à l’entrée du M1, accompagnement des étudiants et promotions dont la taille tient compte des débouchés sur le marché du travail : ce cocktail gagnant permet au master Journalisme d’afficher un taux de réussite entre 97 et 100 %. Un beau score que ne devrait pas altérer la diversification des voies d’accès à la formation : recrutement (sur dossier) d’étudiants étrangers et en formation continue, recrutement Outre-Rhin pour le volet franco-allemand du master et, depuis la rentrée 2015, en apprentissage.
La création du master Conception, formation, technologie (CFT) répond au besoin d’accompagner la transformation des systèmes éducatifs et des pratiques pédagogiques. La plus jeune des formations de l’Unistra labellisée Idex, créée en 2013 au sein de la Faculté de sciences de l’éducation, a pour but de former des spécialistes capables de concevoir et d’évaluer des dispositifs de développement des compétences, grâce notamment aux outils numériques. « L’enjeu est de former aux métiers de demain, explique Najoua Mohib, responsable du master CFT. Plus que des praticiens de l’enseignement, conception classique à l’œuvre aujourd’hui, il s’agit de former des concepteurs pédagogiques. » Véritable laboratoire d’expérimentation de méthodes innovantes, le master se donne les moyens de ses ambitions : promotion de quinze étudiants, voyage d’études, implication de l’étudiant à travers projets collectif et individuel, prise en compte du développement personnel avec l’intervention d’un coach en gestion des émotions ou l’improvisation théâtrale, intégration du Mooc « Gestion de projet » au programme des enseignements, 10 % des cours en anglais. « Autre objectif essentiel : le rapprochement avec le monde socio-économique, via la conclusion de partenariats sur des projets spécifiques, comme avec le Réseau des acteurs de la formation en Alsace (Rafal) ou encore le Shadok. Sans oublier la diversification de notre recrutement, au-delà des seules sciences de l’éducation. »
Enfin, l’une des forces du master, qui lui a valu une reconnaissance rapide : son adossement à la recherche. Si la moitié des intervenants viennent de l’extérieur (universités étrangères, centres de formation, cabinet de recrutement et RH), les étudiants du master peuvent bénéficier de l’expertise d’enseignants-chercheurs « maison », notamment issus du Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (Lisec).
En septembre 2013, Anne Steydli était embauchée* pour faire progresser la connaissance des dispositifs d’alternance chez les étudiants et les employeurs potentiels. Point d’étape avec la chargée de mission apprentissage de l’université.
Progression de 37 % en deux ans
Ils étaient 1 400 alternants inscrits à la rentrée 2015-2016. Soit 92 de plus que l’année précédente, et 250 de plus qu’en 2013-2014. L’université ne cesse donc de progresser dans l’intégration de ce mode de formation particulièrement qualitatif du point de vue de l’insertion professionnelle. Anne Steydli multiplie les initiatives de promotion : organisation d’un petit déjeuner alternance regroupant entreprises d’accueil et partenaires de l’emploi-formation, le 1er avril ; prospection dans une centaine d’entreprises de la région ; rencontres avec les acteurs de l’orientation et du conseil aux salariés, mise en place de permanences d’information à l’Espace avenir…
Connaissance mutuelle
« Les entreprises en savent peu sur l’université. Il s’agit de faire tomber les barrières, de créer de la connaissance mutuelle. Non, l’alternance n’est pas réservée au niveau infra-bac (BEP, CAP). » Certaines entreprises se distinguent par leur politique volontariste en faveur de l’alternance : Kronenbourg, Schmidt groupe, Socomec, Kuhn, Messier-Bugatti, Schaeffer, la SNCF… « Elles sont des partenaires incontournables. » Anne Steydli se réjouit également « de l’impulsion initiée l’année dernière dans la même direction du côté des structures publiques ».
40 masters ouverts à l’alternance
« Il existe deux possibilités d’alternance : l’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Tous deux sont ouverts aux jeunes de 16 à 25 ans. Le second, qui concerne la formation continue, également aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus. » Ce dernier est aussi plus souple : « Si le nombre d’heures de formation le permet, tous les cursus peuvent être suivis en alternance avec ce type de contrat, sous réserve d’accord de l’entreprise et de l’organisme financeur de la formation (OPCA) ». C’est en master que l’on trouve le plus de diplômes ouverts à l’alternance (36), suivi des licences pro (28), des bac + 2 (6) et des diplômes d’ingénieur (2).
Accompagnement des composantes
Anne Steydli accompagne aussi depuis plus de deux ans les composantes désireuses d’ouvrir certaines de leurs formations à l’alternance. « La plupart du temps, cela concerne une partie de la promotion, entre autres car le suivi des alternants prend du temps, entre l’élaboration du plan de formation avec l’apprenti et son tuteur, les visites de suivi en entreprises… » Pour autant, certaines formations font le choix d’être à 100 % en alternance : c’est le cas du master Droit social, depuis la dernière rentrée. « L’étude de ces dossiers, qui seront soumis à la Région, est indispensable. Il faut à la fois vérifier qu’on répond à un besoin du marché du travail, et qu’une formation similaire n’existe pas déjà en Alsace. »
17 composantes, trois futures ouvertures de diplômes et trois projets
Au sein de l’Unistra, c’est à l’EM que l’on retrouve le plus d’apprentis (328). Suivent ensuite les IUT, Louis-Pasteur, Robert-Schuman, Haguenau ou, plus récemment, les facultés des sciences du sport (2010) et de psychologie (2014). 17 composantes proposent aujourd’hui des formations ouvertes à l’apprentissage, dans des domaines aussi variés que les ressources humaines, l’industrie, l’informatique, le génie civil, la banque, le droit, le marketing... Le Centre universitaire d’enseignement du journalisme (Cuej) et la Faculté des sciences de la vie, avec son master Biologie et valorisation des plantes, sont les dernières à avoir fait ce choix. La dynamique se poursuit avec trois ouvertures de formations à la rentrée prochaine et trois projets d’ouverture en 2017-2018.
E. C.
*La création de ce poste, rattaché à la Direction des études et de la scolarité, est soutenue par l’Initiative d’excellence du programme des Investissements d’avenir.
L'IUT Robert-Schuman a accueilli Sophie Béjean, nouvelle rectrice de l'académie, mercredi 23 mars, en présence des lycéens et collégiens intégrés au sein du dispositif des Cordées de la réussite.
Préfiguration des Parcours d’excellence, les Cordées de la réussite permettent à des élèves de collèges et lycées issus de milieux défavorisés de bénéficier de l’accompagnement d’étudiants, à travers tutorat, ateliers (motivation, confiance en soi, organisation du travail), aide à l'orientation et actions culturelles (sorties, projets scientifiques).
Dans le cadre d’une mission ministérielle sur les parcours d’excellence, la rectrice Sophie Béjean était à Illkirch, le 23 mars, pour rencontrer les étudiants des IUT Robert-Schuman et Louis-Pasteur, collégiens, lycéens, enseignants et directeurs d’établissements* impliqués dans le dispositif. Les échanges se sont déroulés dans le Centre d’aide à la formation et à l’enseignement (C@fé), nouveau lieu convivial de l’IUT.
Favoriser l'ascension sociale des jeunes, soutenir la réussite scolaire et sensibiliser les étudiants à l'ouverture sociale : la richesse des échanges a permis de montrer la poursuite concrète des objectifs affichés par les Cordées de la réussite.
* Collèges Foch et Stockfeld, lycée professionnel Jean-Frédéric-Oberlin (Strasbourg) et lycée Marc-Bloch (Bischheim).
L’Université de Strasbourg est désormais membre associé au réseau d’intérêt scientifique Ateliers inter-établissements de productique-Pôles de ressources informatiques pour la mécanique (AIP-Primeca).
Ce groupe académique national a pour objectif de fournir un lieu d’échange et de discussion sur les avancées récentes du monde industriel et universitaire français autours des thèmes de l’usine du futur : travaux de recherche et innovations qu’elles apportent dans le monde industriel, expériences pédagogiques actuelles en lien avec les nouvelles technologies, relations industries-formations et leur impacts.
Il met notamment à disposition des membres du réseau des ressources informatiques et des équipements pédagogiques adaptés à l’ingénierie mécanique et industrielle.
Une réunion de présentation du réseau se tiendra à la Faculté de physique et ingénierie, le 13 juin prochain. Les personnes désireuses d’y assister doivent s’inscrire en remplissant ce Studs.
Déjà implantée à Pékin, en Chine, l’EM Strasbourg vient d'ouvrir deux nouveaux bureaux à l'étranger. Objectif de ces représentations à Bruxelles (Belgique) et Guadalajara (Mexique) : renforcer la dimension européenne et internationale de l'école à travers coopérations, programmes pédagogiques, recherche et activités.
« L'EM Strasbourg est depuis toujours une école internationale. L'ouverture de ces deux nouveaux bureaux s'inscrit dans une politique de qualité des cursus et de suivi des étudiants, tant pour les internationaux qui viennent étudier à Strasbourg que pour les étudiants français qui partent une année complète à l'étranger », explique Isabelle Barth, directrice générale de l'EM Strasbourg, au lendemain de l'ouverture, au début du mois d'avril, de deux bureaux au Mexique et en Belgique.
Ce choix est en cohérence avec le refus du « tourisme académique » que défend l'école, et la volonté de promouvoir pour ses étudiants une connaissance approfondie de nouvelles cultures. Le bureau de Bruxelles participe également de la construction de « notre axe européen dans la formation et la recherche », insiste encore sa directrice.
Avril | Mai | |
---|---|---|
Conseil académique 14 h - Mardi | 26 | / |
Congrès 14 h 30 - Mardi | / | / |
Conseil d'administration - CA 14 h - Mardi | / | 10 |
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU (ex-Cévu) 14 h - Mardi | / | 17 |
Commission de la recherche - CR (ex-CS) 14 h 30 - Mercredi | / | / |
Conférence des directeurs de composantes 14 h 30 - Mardi | / | 3-24 |
Conférence des directeurs des unités de recherche 10 h - Vendredi | / | 13 |
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux 9 h - Lundi | / | 9 |
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail 8 h 30 - Jeudi | / | / |
Comité technique d'établissement 9 h - Jeudi | 28* | / |
*Présence d'Alain Beretz à confirmer |
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 10 mai midi pour une parution le vendredi 13 mai 2016. Consultez les dates des prochains numéros.